aimer c'est vivre, vivre c'est aimer. romaneHILL ( Terminé )

Bien avant le lever du soleil, je me réveilla. J’étais encore très fatiguée mais impossible pour moi de me rendormir même quelques minutes. Cependant, je me force à rester dans mon lit même si je trouve que cela ne sert strictement à rien. Pourquoi ? Car c’est une grosse perte de temps dans une vie très courte. M’amuser et réussir ma vie sont les deux objectifs que je commence très tôt dès le matin. Chez moi, pas de pertes de temps inutile ou autres. Bien ! Comme je le disait, je restai donc dans mon lit pendant une longue heure repensant à ma vie d’avant. La vie avant que mon père meurt, avant que tous basculent. J’aimait ma vie actuelle mais j’aurais préféré avoir mon père près de moi pour qu’il me donne des conseils. La vie nous ne nous offre pas tout ce que l’on veux. Malheureusement. Les secondes et les minutes tournaient sur mon réveil. Un mal de tête me pris d’un seul coup. Impossible pour moi de rester dans ce lit.

Je me lève donc à cinq heures seulement du matin. Une heure tardive par rapport à mes horaires habituelles. Aujourd’hui, je n’avais qu’un seul cours. Plutôt heureuse de cette nouvelle, je me leva donc, tournant en rond dans ma chambre. Dans les couloirs, il n’y avait personne. Le silence était stressant. Je me mis donc sur mon bureau cherchant désespérément quelque chose à faire. Étant seule aucune activité plausible à faire, je me dirigea vers la salle de bain pour me préparer; très lentement. Je n’avais pas l’habitude de passer presque deux longues heures dans la salle de bain sans occasion spéciale derrière. Vers seulement six heures et demi, elle fut prête. Habillée avec une jolie robe courte simple que je venais d’acheter, un gilet court noir m’arrivant en dessous de la poitrine et des escarpins noirs. Je sortis de la salle de bain entendant enfin du bruit dans la couloir. Je sortis hors de ma chambre puis je me dirigea vers la cafétéria pour y déjeuner. Je déjeuna, parlant avec mes amis. Vers sept heures je retourna dans ma chambre pour y préparer mes affaires de cours. Et me voilà partit me promener jusqu’à mon cours de français plutôt intéressant pour une étudiante en journalisme.

Marchant dans le parc jusqu’au parking du campus, j’aperçu de loin Gomez avec qui j’avais rendez-vous au café vers dix heures, après nos cours. J’entra dans l’enceinte du campus, les gens marchaient et faisaient toutes sortes de choses dans les couloirs. On pouvait en voir certains qui s’embrassaient, d’autres qui se touchaient, d’autres qui se faisaient la bise et d’autre seuls ou dans leurs casiers pour chercher ou ranger quelque chose. Moi, je me dirigea deux minutes avant mon cours à mon casier où je pris une photo que j’avais laissé la veille. Bref, la sonnerie retentit pour annoncer le début de cours. Je m’avança jusqu’à ma salle où je m’installa à une table vers le radiateur. Elle déposa mon sac sur le dossier de la chaise, je sortis mes affaires puis écouta le cour en prenant des notes. Après deux heure de cours de français, je sortis saluant le professeur. J’avais rendez-vous avec Gomez et mon téléphone mobile me le rappela par une alarme. Je me dépêcha pour ne pas arriver en retard.

La vie en dehors du campus n’était pas la même, ni la mentalité, ni la population. Cela n’était pas très important mais bon. Je marchai jusqu’au café avec le pas «  pressé »  .
Personne à l’horizon, je n’étais donc pas en retard. Heureusement pour moi. Je me mis à une table avec de confortables fauteuils. Enfin j’attendis Gomez. Deux petites minutes et le voilà arriver le sourire au lèvres. Je me leva pour lui faire des signes de vues. Il me remarqua très vite, s’avança vers moi. J’étais contente de le voir. C’était le frère que je n’avais jamais eu, le frère protecteur. Je devais l’avouer, un jour peut-être se passerait-il quelque chose entre nous.

▬ Gomez ! Comment tu vas ? Je suis contente … contente que l’on puisse se voir en dehors du campus. Ah la la heureusement que tu es là, qu’est-ce que je ferais sans toi ?

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