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BIENVENUE SUR NEW YORK UNIVERS , le rpg déjanté pour les débauchés . une nouvelle version a été mise en place le 5 aout 2010 - Pour nous aider à faire connaitre NYU, merci de voter toutes les deux heures sur les différents top sites ; ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ , votre contribution sera fortement appréciée . :) |
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| Say me all your thoughts • matthew & alona | |
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Alona C. Stewart
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| Sujet: Say me all your thoughts • matthew & alona Sam 10 Avr - 23:44 | |
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Le soleil brillait là haut dans le ciel, il illuminait assez clairement le paysage champêtre. La verdure n'avait jamais été aussi verte, tellement verte qu'elle en était carrément aveuglante. Par ci par là on pouvait distinguer quelques papillons qui virevoltaient ou bien des oiseaux qui se posaient sur de hautes branches mais se qui attira son regard vu une énorme tronc d'arbre sur lequel était assis une jeune brune. La jeune fille était habillé d'une simple robe liberty blanche accompagnée de spartiates couleur caramel, ses cheveux eux d'un chocolat envoûtant, similaire à celui d'une autre fille, flottaient dans l'air à chaque brise du vent obligeant alors la jeune inconnue à lâcher le livre qu'elle était un train de lire pour pouvoir emprisonner sa longue crinière dans ses mains. Une autre fille s'avança alors vers cette inconnue aux attitudes familières, cette fille n'était autre que Calliopée ou bien Alona si vous préférez, peut importe. Alona n'avait jamais ressenti un tel de besoin de savoir qui était cette personne devant elle, elle était comme attirée vers elle tel un aimant qui se tiendrait à deux centimètres d'une barre en fer. Cette posture si droite, ces cheveux similaires aux siens avant toutes ses colorations, cette robe dont elle avait un vague souvenir, tout ça l'attirait vers la jeune femme. Alona inspira une grande bouffée d'oxygène, elle se tenait à quelques mètres d"elle. Ce fut avec naturel qu'elle s'assit sur le même arbre que l'inconnue, imitant cette position droite qui lui était propre. Elle avait secrètement espérer que la jeune femme aurait eu la politesse de lui accorder ne serait ce qu'un seul regard mais ne se fit, elle l'ignora complètement et continua sa lecture. Gênée par ce lourd silence Calliopée se pencha en avant pour lire la couverture du livre où elle lut « Germinal » , un roman de notre cher Émile Zola. Quand elle avait été plus jeune, elle avait du lire ce livre pendant les vacances scolaires pourtant l'histoire ne l'avait guère intéressait. Pas assez de romance, trop morne, ce fut au bout de la page 61 qu'elle décida d'arrêter la lecture de ce roman célèbre pour acheter le film qui venait de sortir en cassette il y avait peu. Ce n'était pas l'image qui rendit l'oeuvre plus intéressante mais le fait de n'activer que ses compétences auditives lui avait beaucoup plus. Souriant en pensant à la bonne note qu'elle avait eu en ne faisant que la moitié du travail fournis elle en avait presque oublier la jeune femme assise à ses côtés. Cette dernière avait terminé sa lecture et plongeait dorénavant ses grands yeux verts dans ceux d'Alona qui effectuait la même chose, leurs regards étaient pratiquement similaires si l'on oubliait la douce pâleur dans celui de notre jeune française. Ce spectacle ressemblait quelque peu à un défi de celle qui allait soutenir son regard le plus longtemps possible et bien sur, Alona n'était pas en condition de flancher pourtant ce fut dans un même mouvement que les deux jeunes femmes fermèrent leurs pupilles, elles prétextèrent l'air naturellement. i n c o n n u e • • « C'est très mal de tricher Alona, même pour la lecture d'un livre c'est mal ! » Cette phrase avait été prononcée avec un grand calme même si la ponctuation sur la fin sonnait trop autoritaire, mais ce ne fut pas cela qui choqua la jeune fille. Ce fut plutôt le fait qu'elle connaissait son identité, son prénom alors qu'elle n'avait aucune idée de la sienne. De nouveau gênée par cette situation, Alona remit une mèche derrière son oreille en fronçant les sourcils. Elle releva la tête afin d'obtenir des réponses mais la jeune femme fut bien plus rapide qu'elle. i n c o n n u e • • « Mais voyons, ce serait encore malheureux que je ne connaisses pas ton nom ma petite Alona Calliopée Stewart. Oui, ce serait bien malheureux .. » Ce fut à ce moment là que l'incompréhension fut totale, tout se bousculait dans sa tête. Pourquoi cela serait il malheureux qu'elle ne la connaisse pas ? Et puis, elle ne la connaissais pas elle .. Enfin c'était beaucoup trop bizarre comme situation et cet environnement si " campagnard " ne ressemblait pas du tout à son New York habituel. Alona osa un dernier regard vers la jeune femme mais ce ne fut pas le visage qu'elle espérait. Ce visage si magnifique il y a deux minutes n'était devenu qu'une tâche flou, sans forme et sans aucune beauté. Elle laissa échapper un petit cri de frayeur et d'un seul coup, ce fut le trou noir. Cela semblait durée plusieurs heures, se répétant encore et encore, puis " la lumière fut ". Cela faisait une petite heure qu'Alona était réveillée, elle repensait à son rêve. Pour dire vrai c'était la quatrième fois qu'elle refaisait encore et encore ce même rêve mais à chaque fois, elle arrivait à y rester un peu plus longtemps comme une vidéo sur youtube où il fallait attendre que la bande rouge arrive tout au bout pour regarder la vidéo sans interruption. Elle soupira, puis décida qu'il serait mieux pour elle de s'aérer l'esprit et rien de tel pour cela qu'une virée café & shopping pour se remettre en forme. Saisissant son portable, elle composa le numéro d'Erin - sa meilleure alliée pour une virée shopping réussie - mais tomba directement sur la messagerie, assez marrante soit dit en passant. Elle essaya deux trois numéros de plus mais quand elle comprit que personne ne serait disponible en ce beau jour de pluie, elle décida d'aller demander à son ami Zacharee s'il voulait bien sortir avec elle. C'était avec un magnifique sourire qu'elle se balada dans les couloirs de la résidence Delta Delta Delta mais à la moitié du chemin, elle se stoppa. Elle était arrivée devant la porte de Matthew, ou plutôt Brownie comme tel était son merveilleux surnom , et eut alors une autre magnifique idée. Toquant doucement à la porte, chose peu familière chez elle, elle appela plusieurs le jeune blond pour lui dire qu'elle comptait l'attendre au café bio de la ville. Bien évidemment, ce serait trop beau pour qu'elle lui laisse le choix de répondre mais elle savait bien qu'à la fin il ne lui refuserait pas un café. C'est ça d'être Alona ( ou pas ! ) . Ayant répétait cette phrase plusieurs fois de suite, elle se dit qu'il avait sûrement compris sa demande et que si elle continuait ainsi ce serait avec un bleu derrière la tête qu'elle se retrouverait. La jeune fille retourna alors dans sa chambre afin de se changer, car oui elle n'allait pas sortir en robe liberty dans la rue, ce ne serait pas vraiment elle. Cette robe qu'elle portait lui rappela étrangement celle que la femme portait dans son rêve, avec les mêmes coutures un peu raté sur la manche de droite - un rappel comme quoi Alona devrait continuer les cours de couture .. Elle décida ce jour de mettre une tunique ivoire qu'elle accessoirisa directement avec une gros collier sur lequel étaient déposés de multiples breloques comme des pierres, des " peace and love " ainsi que d'autres choses, une veste en jean achetée chez Pull & Bear, sa petite marque du moment et pour la fin, Alona décida de mettre de simples ballerines ivoires elles aussi. C'est avec ensuite une touche de mascara et de rouge à lèvres rosé que la jolie brune sortit de sa chambre, elle patienta quelques minutes devant sa porte attendant avec impatience Matthew mais quand au bout de dix minutes, elle ne le vit pas arriver, Alona décida qu'il la rejoindrait au candle café. Elle lui envoya une message pour le lui signaler, et prit la direction de la sortie de leur résidence pour essayer d'être la première au rendez - vous. En y repensant, elle ne lui avait pas vraiment demandé son avis .. Pas grave, elle se ferait pardonnée un jour où l'autre. . | |
| | | Matthew L. Brown
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| Sujet: Re: Say me all your thoughts • matthew & alona Jeu 15 Avr - 17:12 | |
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You’ll miss me when I’m gone
We're the people, the lucky with the fragile bones the ones who sit and worry, about getting to old. We're the people, the happy with the broken hearts the ones who draw a picture and proclaim that it´s art ! But you, and you, and you and you, you're just an animal developed into. You and you and you and you a monkey needs to dance so do you... We're the people, the lucky with the fragile bones the ones who sit and worry about catching a cold. We're the people, the happy with the broken hearts, the ones who draw a picture and proclaim that it´s art. But you, and you, and you and you, you're just an animal developed into. You and you and you and you a monkey needs to dance so do you... ◄◄ || ► ■ || ►►||
Come here Rude Boy, boy, can you get it up. Come here Rude Boy, boy... Is you big enough ! Take it, take it ! Baby, baby. Take it, take it ! Love me, love me... Come here Rude Boy, boy... Can you get it up !! Come here Rude Boy, boy !! Is you big enough. Take it, take it ! Baby, baby... Take it, take it, love me, love me ...
◄◄ || ► ■ || ►►||
Eh Manu rentre chez toi, y a des larmes plein ta bière. Le bistrot va fermer, piis tu gonfles la taulière. J'croyais qu'un mec en cuir, ça pouvait pas chialer. J'pensais même que souffrir, ça pouvait pas t'arriver. J'oubliais qu'tes tatouages et ta lame de couteau, c'est surtout un blindage, pour ton cœur d'artichaut. Eh déconne pas Manu, va pas t'tailler les veines, une gonzesse de perdue, c'est dix copains qui r'viennent...
◄◄ || ► ■ || ►►||
Matthew lâcha un grand soupire en éteignant son iPOD. Il ne savait pas du tout quoi écouter comme musique. Il se laissa tomber sur son lit en fermant les yeux. Non, son visage ne sortait pas de sa tête. Il fronça les sourcils et ouvrit les yeux cette fois-ci pour observer le plafond. Azur... C'était la couleur. Matt regarda à gauche puis à droite. Un bureau, des feuilles, un stylo et une guitare. Rien de bien intéressant, enfin, intéressant, ce n'est pas vraiment le mot approprié, c'est plutôt autre chose. Mais non, ça n'allait pas lui servir à grand chose. En fait, quelque chose le hantait. Son esprit était sans cesse dérangé par une image, un visage, une odeur, quelque chose dont il ne voulait pas admettre. Matthew se redressa et passa une main dans ses cheveux pour les ébouriffer vigoureusement. Il s'approcha de la fenêtre de sa chambre pour l'ouvrir et regarder la population en bas. Quelques élèves des campus diverses se baladaient, fumer, discuter, rigoler, s'embrasser. Matt fronça les sourcils, les baisers, il n'en avait aucune envie!
Soudain, le jeune homme se retourna en entendant quelqu'un toquer à la porte de sa chambre. Il haussa les sourcils et referma la fenêtre pour aller vers la porte. Il posa sa main sur la clenche de la porte sans ouvrir la porte. Il écouta la voix de la personne. Alona... Le blondinet eut un léger sourire. Alona, c'était une très bonne amie, comme une petite sœur à qui il pouvait parler. Le café? D'accord. Matthew hocha le visage avant d'ouvrir et la porte au bout d'un moment et de ne voir personne. Alona s'était volatilisée en quelques instants. Le garçon resta debout en fixant le couloir, complétement vide. Il retourna dans sa chambre pour réfléchir. Alors, le café, c'est ça? Pourquoi pas! Au moins, il pourrait parler... De ce qui le dérange? Non. Il parlerait et se changerait les idées! C'est ce qu'il pensait. Il eut un léger sourire et décida de se préparer. Oui parce que là... Il était uniquement avec un boxer noir et une chemise blanche. Bon, première étape, prendre une douche!
Quelques temps après, il sortit de la douche et commença à s'habiller. Jean avec un trou au genou droit, bleu, délavé et un t-shirt bleu électrique. Il enfila une veste noire et passa une main dans ses cheveux pour leur donner un peu plus de volume. Il sortit de sa chambre en fermant la porte et sortit ensuite de la résidence. Maintenant? Direction au Candle Cafe! Comment il le savait? Il venait de sentir son portable vibrer dans sa poche et Alona lui donnait l'indication du lieu de rendez-vous. Après quelques minutes de marche dans les rues de New York, Matthew arriva devant l'enseigne du Candle Café. Une grande entête avec le titre du café en question et une tasse remplie d'un noir serré pour emblème. Matthew hocha un peu le visage avant d'entrer en cherchant du regard Alona qu'il trouva vite. Il s'approcha de la table près de la fenêtre et fit la bise à son amie avant de s'asseoir en face d'elle, retirant sa veste.
- Hey! Salut. Désolé d'avoir prit du temps à t'ouvrir tout à l'heure, j'étais dans mes pensées, un peu perdu. Sinon, comment tu vas toi?
Il prit son portable dans sa poche pour le poser sur la table. Un Blackberry noir. Il croisa les bras sur la table avant de voir un serveur arriver.
- Je prendrai un cappuccino pour moi avec deux cookies.
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| | | Alona C. Stewart
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| Sujet: Re: Say me all your thoughts • matthew & alona Sam 17 Avr - 2:40 | |
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Alona semblait tellement impatiente de sortir qu'elle n'avait même pas attendu que son ami lui ouvre la porte, elle était déjà repartie en direction de sa chambre. Elle avait une telle hâte de sortir, oui il fallait qu'elle se change les idées une bonne fois pour toutes. Cette succession de rêves identiques n'arrêtaient pas de lui embrouiller le cerveau, c'était encore plus oppressant qu'un examen qui pourrait définir votre vie .. Ou presque parce que là c'est un peu exagéré mais selon Alona, ce serait ainsi que nous pourrions décrire ce qu'elle ressentait : Un affreux stress de veille d'examen, quoi de pire peut elle souhaiter ? Elle soupira longuement puis décida qu'au lieu de repenser à ça elle ferait mieux de se préparer afin de ne pas faire attendre Matthew. Erreur, prendre son temps n'aurait rien changé puisque la jeune fille fut la première à faire patienter sa crinière brune dehors en attendant le jeune blond. Était il croyable qu'un garçon puisse prendre plus de temps qu'une fille pour se préparer surtout quand la fille en question s'appelait Alona Calliopée Stewart, une vraie paresseuse d'ordinaire. Elle sourit à cette remarque silencieuse, elle venait sûrement de faire son premier sourire de la minute et comme une idiote, elle se mit à savourer ce moment où le peu de soleil chauffait sa peau si porcelaine. Oui effectivement c'était une idiote mais elle était beaucoup trop intelligente pour qu'on le remarque. Deuxième petit sourire, troisième petit sourire en pensant qu'elle avait fait son deuxième sourire puis léger rire en repensant à tout ça. Elle aurait voulu accorder à New York un quatrième sourire mais son ventre se mit à gronder son mécontentement signalant au passage que cela faisait plus de dix minutes qu'elle attendait son Matthew préféré. Après avoir soupirer longuement, la jeune brune lui envoya un message lui demandant de la rejoindre au candle cafe, un café bien bio comme elle les aime. Elle sourit longuement puis se mit en route. Après quelques minutes en taxi car oui Alona ne comptait pas vraiment faire marcher ses jolies gambettes, elle arriva à destination. En entrant dans le magasin, un sourire étira de nouveau ses lèvres quand elle sentit les bonnes odeurs de cafés mêlés à celles de chocolat ou autres friandises, rien que ça lui ouvrait l'appétit. Elle s'assit sur une table près de la fenêtre afin que son ami la repère facilement et il ne lui fallut que cinq minutes d'attentes avant que ce dernier n'entre dans le restaurant. Un seul coup d'oeil sur le beau blond et Alona était déjà debout devant sa table pour lui faire la bise, cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu. m a t t h e w « Hey! Salut. Désolé d'avoir prit du temps à t'ouvrir tout à l'heure, j'étais dans mes pensées, un peu perdu. Sinon, comment tu vas toi? » a l o n a « Mmmh je comprends mieux et excuse moi de ne pas avoir attendu devant la porte , j'étais .. Bah en faites , je n'ai pas d'excuse mon brownie choco pépites ! »Alona lui fit un sourire désolé, c'était vrai qu'elle n'avait pas d'excuses qui tiennent la route. A part sa malheureuse incapacité à patienter calmement, elle ne voyait aucune raison plausible. a l o n a « Mais je vais bien sinon , et toi ? » Elle lui fit son petit sourire de coin avant d'ôter à son tour sa veste en jean. Il ne semblait pas comme ça mais il faisait terriblement chaud et la chaleur n'était pas son fort. La jolie brune passa lentement sa main dans ses cheveux pour les remettre en arrière, c'était sa petite habitude mais celle ci fut interrompue par le serveur qui vint prendre commande. Elle attendit que son ami passe sa commande puis elle demanda à son tour un café avec un muffin avec le sourire bien évidemment. Quand le jeune homme partit, elle remit son attention sur Matthew ainsi que son telephone. Comme à son habitude la jolie brune avança sa main vers le blackberry noir afin de le saisir mais s'arrêta à la dernière minute. a l o n a « Puis je s'il te plait ? » demanda t elle avec un léger sourire de coin. . | |
| | | Matthew L. Brown
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| Sujet: Re: Say me all your thoughts • matthew & alona Dim 2 Mai - 18:47 | |
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Blood. Lily.
Journal de Matt. 11 / 12 /2009
NOUVELLE GENERATION.
On est la nouvelle génération, on aime se prendre un spliff, on aime boire jusqu'à en vomir et on aime faire des trucs complétement débiles et on aime écouter de la musique, avoir le son à fond dans les oreilles, se briser les tympans. On aime aussi coucher, le sexe est un plaisir qu'on partage avec qui le désire si il nous plaît. On embrasse quelqu'un, un parfait inconnu qu'on est incapable de connaître, ou reconnaître car notre regard se fait vitreux et qu'on plane à cent mille. On lui attrape la lèvre inférieur entre nos dents, on mordille tout ça avec nos belles canines, des chasseurs, nous sommes des chasseurs. On délivre cette lèvre, on ouvre doucement les yeux et la langue prend rapidement le relais. Elle approfondit le baiser, le rend plus fougueux, ardent, brûlant et la température monte. Nous sommes des chasseurs, des vilains et perfides chasseurs. Les mains quittent les hanches qu'elles tenaient ou la nuque pour se glisser sur le corps, passer sous les obstacles que représentent les vêtements. Elles frôlent, caressent et griffent le corps brûlant de l'inconnu qu'on embrasse. Nouvelle génération, elle est belle, elle est pleine de débauche et c'est nous. Le spliff nous monte à la tête, embrume le cerveau, bouche les neurones et empêche la moindre réflexion intelligente. On ferme doucement les yeux, on lève la tête, on se mord la lèvre pour apprécier cette vague de baisers qu'on nous offre tout le long du cou qui descend lentement et sensuellement... On ne peut s'empêcher de lâcher un soupire de bonheur, de plaisir intense, si violent que le palpitant est sur le point d'imploser. Nous sommes des enfants, des chasseurs, des petits enfants en chassent d'une proie. Et les baisers que l'inconnu nous offre se transforment en morsures, en atteinte à notre corps et notre pudeur, mais est-ce qu'on avait de la pudeur pour en arriver là ? Débauche, scandales, beuveries, fêtes qui tournent au drame, chute, rupture, mort, enterrement, tombe, fleurs fanés sur du marbre gelé dans un lieu sinistre. L'inconnu remonte son visage et nous fixe pour venir chercher nos lèvres rougies et meurtris, on sourit, un sourire pervers, des lippes brûlantes, on intensifie le baiser et voilà, les mains sous les vêtements cherchent à déshabiller la personne. Les fringues tombent, ils s'empilent dans une pièce méconnue, parce que nous avons perdu tout repère, toute notion du temps. Ce que nous savons, c'est qu'on va faire l'amour après avoir fait la fête. Ces hanches se balancent, hypnotisent nos yeux déjà accro, les pupilles sont dilatés, les mouvements paraissent plus lents et on bascule en arrière, on laisse l'inconnu nous grimper dessus pour nous toucher, mordre, lécher. On ferme les yeux, on laisse nos autres sens prendre le dessus sur ce matelas. Proie, chasse, meurtre, sang. On attend, on apprécie tout, on est à moitié nu et d'un mouvement puissant, on domine à nouveau. On passe sur l'autre, on lui lance un sourire provocateur et qui cache bien des choses. Dans la pénombre, on termine nu et uniquement des formes peuvent se distinguer à travers les vitres de la fenêtre d'une pièce étrangère. Nous sommes chasseurs, c'est nous, la nouvelle génération. On a une envie d'en finir, de terminer tout ça, pour aller directement au cœur de l'action et on attrape un sachet, on mord avec une canine de chacal bien aiguisée le sachet pour l'ouvrir et en sortir un objet enroulé qu'on déroule rapidement et ça commence dans un soupire, ça se termine dans des cries. Vilains chasseurs, drogués, buveurs, accro. Et on se réveil tard, l'inconnu est endormie, on lâche un soupire, on passe une main sur notre visage fatigué. Les cheveux en batailles, on se lève, chancelle et tombe au sol.
Nous sommes des chasseurs, c'est nous, la nouvelle génération, et alors, vous avez une objection ?
Matthew prit une fine gorgée de son café tout en fixant Alona. Il lui lança un léger sourire. Tout en buvant, une sorte de flash lui était revenu à l'esprit, avec quelqu'un, elle et puis, ce qu'il avait écrit le lendemain de cette soirée. Il lâcha un léger soupire et hocha la tête pour dire oui à Alona, comme quoi elle pouvait regarder son téléphone. Il n'avait d'ailleurs rien d'extraordinaire, noir laqué avec un grand clavier, Matt ne l'aimait pas trop. Il préférait les tactiles, mais bon, sa mère lui avait offert ça, alors il fallait bien s'en servir ! Le blondinet attendit un peu avant de répondre. Il devait réfléchir justement ! Est-ce qu'il allait bien ? Parce qu'en se moment, il devait bien se l'avouer, il était perturbé, ailleurs... De plus, des tonnes de souvenirs lui revenaient sans cesse en pleine figure. Il posa son regard azur sur sa tasse à moitié pleine puis sur les yeux de son amie.
▬ Je ne sais pas vraiment. Je ne peux ni te dire oui, ni te dire non. Je suis entre les deux cotés, au milieu même. Je suis ailleurs, partagé et je pense trop et me pose trop de questions.
Voilà de quoi laisser quelqu'un perplexe, même lui. Il prit un des deux cookies et croqua dedans en silence. Il était comme hanté, persécuté. Il se rappelait parfaitement de ce texte, le pourquoi du comment il s'était mit à écrire en pensant à ça. Matthew passa une main sur son front, il était fatigué, épuiser même. Quelques cernes étaient visibles d'ailleurs. Il soupira à nouveau. ▬ Tu sais quoi, je tourne le problème dans tous les sens, mais je crois qu'elle me plaît, cette fille. Oui, elle me plaît beaucoup, mais je ne pourrai pas le lui dire. C'est idiot quand on y pense... Très idiot. Est-ce que Alona allait comprendre où Matt voulait en venir? Pas sûr, mais si elle lui demandera des précisions, il lui donnerait. Le blondinet ébouriffa ses cheveux, de toute manière, ils étaient déjà en bataille, pour ne pas changer. Mais assez parler de lui, Alona était là et il fallait en profiter! Il reprit un morceau de cookies et afficha un léger sourire. ▬ Sinon, du nouveau, depuis qu'on s'est vu ? Ca remonte à la Saint Valentin je crois! On devrait se voir plus souvent tu sais. | |
| | | Alona C. Stewart
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| Sujet: Re: Say me all your thoughts • matthew & alona Lun 24 Mai - 3:35 | |
| .Un sourire, seulement un pour que d'autres suivent la même route jusqu'au visage de la jolie brunee. Elle n'aimait pas vraiment sourire aux gens, elle trouvait ça beaucoup trop niais comme attitude et préférait grandement afficher son air hautain. Oui un air hautain était sûrement le mieux pour elle, sa capacité à rabaisser les gens était si élevée qu'elle ne comprenait pas vraiment pourquoi ses sourires idiots lui faisaient tant de bien. Elle leva les yeux au ciel, elle savait bien qu'elle était la raison de ces sourires consécutifs : elle allait enfin revoir Matthew. Ça peut rapidement semblait très idiot mais pour elle c'est naturel, spontané ou quelque chose qui explique que c'est une chose normal. Elle se frotta le front douloureusement, toutes ces conneries lui bourraient le crâne et lui faisait affreusement mal, c'est pourquoi elle décida d'arrêter de réfléchir " aux pourquoi du comment ". Enfin c'était plutôt parce que Matthew venait d'entrer dans le café et non parce qu'elle avait des difficultés à réfléchir sur longue durée. Son ancienne couleur, ce n'était qu'une teinture quoi ! Un baiser rapide sur la joue, rien qu'un seul et ils s'assirent l'un en face de l'autre. Le baromètre à sourire de la jeune fille venait d'attendre les cinq sourires succesifs en à peine deux minutes mais elle n'y prêta pas attention bien trop occupée à tripoter le blackberry de Matthew. Ca peut sembler idiot quand on pense qu'Alona a exactement le même portable que lui pourtant c'est devenu une habitude chez elle, chacun ses petits délires. Elle attendit quelques minutes pour retirer le dossier photo sur lequel elle avait été précedement pour se rendre dans le menu répertoire. A peine quelques touches utilisées qu'Alona reposa le téléphone avec une grimace posée sur son visage. a l o n a « pauvre brownie, obligé de supporter les messages de "Clara"! »Elle lui fit cette fois ci un sourire forcé remplie d'hypocrisie dont seules les pestes comme elle avaient le secret et lui demanda s'il allait bien après avoir elle même répondu à sa question. Alona ne comprenait vraiment ce que Matthew pouvait bien trouver à cette idiote de Livingston, ils étaient complétement opposés : autant lui était gentil et attentionné (enfin avec elle) alors qu'elle n'était qu'une pauvre brune sans cervelle et qui abuse un peu trop sur les bonnes choses. Bon dit ainsi, Matthew parraissait être l'homme parfait supportant meryl streep dans Le Diable s'habille en Prada mais à ses yeux c'était tout à fait ça . Elle secoua légèrement la tête pour enlever ses caricaturesde Blueberry et tendit l'oreille afin d'écouter Matthew . m a t t ' « Je ne sais pas vraiment. Je ne peux ni te dire oui, ni te dire non. Je suis entre les deux cotés, au milieu même. Je suis ailleurs, partagé et je pense trop et me pose trop de questions.»Une moue confuse s'afficha sur le visage pâle d'Alona, cela faisait beaucoup trop d'informations à encaisser en à peine trente seconde. Malgré ça elle comprit l'essentiel : ça n'allait pas fort pour lui. a l o n a « qu'est ce qui ne va pas Lucas ? »Utilisation du deuxième prénom, chose très fréquente chez la jeune fille. Mais cette fois ci ce n'était pas pourmarquer sa grande affection envers son ami mais plutôt pour lui signifier qu'elle était là pour lui. Bien sur, il le savait déjà mais ça ne faisait pas de mal de le lui rappeler. m a t t ' « Tu sais quoi, je tourne le problème dans tous les sens, mais je crois qu'elle me plaît, cette fille. Oui, elle me plaît beaucoup, mais je ne pourrai pas le lui dire. C'est idiot quand on y pense... Très idiot.»Alona leva une nouvelle fois les yeux au plafond en croquant avec amour dans son muffin mais finit par afficher un sourire compatissant au jeune blond. Après tout, ce n'était pas de sa faute s'il s'était involontaire (ou pas!) entiché d'une chèvre, comparaison très délicate que faisait souvent la jeune brune à l'égard de cette "fille". Elle se pencha par dessus la table pour déposer un léger baiser en bas des tempes de Matthew avant de se remettre à sa place. a l o n a « C'est idiot je l'avoue mais je vois pas pourquoi tu ne pourrais pas le lui dire .. Certes C'est une potiche croisé avec une chèvre mais Je sais pas , ça pourrait marcher .. Et puis comment résister à ton sex appeal du style " j'ai pas dormi de la nuit " quoi ! »Elle n'avait pu s'empêcher de faire référence à ses légères cernes avec sa petite pointe d'humour tellement narcissique mais ce fut de courte durée car elle ne put s'empêchait de rire quand le jeune homme ébouriffa ses cheveux, qui a dit que les américains connaissaient la brosse ? m a t t ' « Sinon, du nouveau, depuis qu'on s'est vu ? Ca remonte à la Saint Valentin je crois! On devrait se voir plus souvent tu sais. »Ce fut en se pencha une nouvelle fois au dessus de la table pour essayer de remettre en place la belle cheveulure de son blondinet préféré qu'elle lui répondit le sourire aux lèvres : a l o n a « Eh bien depuis la soirée de la Saint Valentin, rien n'a été du genre peace and love si tu vois ce que je veux dire .. En plus d'avoir râté le festival Coechella, çz fait plus d'une semaine qu'Ogart ne me regarde même plus .. Même quand je met une robe ! Déprimant .. » . | |
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